En ce mois de mai 2018, c'est Anne-Marie - que les Robes vertes remercient chaleureusement - qui avait concocté un très beau programme de visites pour les Robes vertes. Un programme de jardins particulièrement riches et diversifiés dans lesquels les Robes vertes ont pu admirer la recherche, l'harmonie, les parfums et couleurs des plantes et arbres et surtout ont pu découvrir de nombreuses espèces rares. Quel plaisir!
Les Robes vertes sont arrivées au jardin d'Angélique, sous le soleil, par un chemin tapissé de mouchoirs blancs tombés de leur arbre...Cela donnait le ton: blanc, raffiné et subtil.
Sous le regard amusé des oies qui trônent sur la pelouse, les Robes vertes se sont dispersées dans l'ambiance britannique des mix-borders et sous-bois qui composent les deux jardins autour de la magnifique propriété du XVIIème siècle.
Les jardiniers du palais amateurs avertis, se sont parfois perdus sur ces sentiers sinueux et romantiques qui, à chaque détour de chemin, surprenaient par une scène nouvelle ou de belles harmonies: nuances de verts entre plantes et arbres, fusion de cornus kousa à la blancheur éclatante et d'acer au panache teinté de rosés, paniers de fleurs blanches, biche de pierre se cachant dans un bosquet chantant près de la rivière, lion majestueux prônant au cœur d'un bassin venant à peine rompre la blancheur des massifs dédiés, miroirs, clématites s'échappant par le haut des arbres....tout cela entièrement dessiné et "construit" pour s'achever sur le double appel à la sérénité d'un discret jardin japonais et des bancs de bois destinés à n'abriter que des discussions à voix basse sur une pelouse parfaite.
La propriétaire nous a affirmé que les magnifiques chaudrons d'origine italienne et les statues ont été posés là un peu par hasard...On n'y croit pas, bien sûr, mais les Robes vertes savent ce qu'est un secret, alors elles n'insisteront pas.
(voir aussi nos coups de coeur)